24 juillet 2020

Le casse tête des crèmes solaires respectueuses de l’environnement

L’été rime aussi avec le retour de la crème solaire que l’on emporte partout avec soi ! Véritable fléau invisible pour les coraux marins et la vie aquatique, la crème solaire est au coeur des débats pour la préservation de l’océan et plus largement pour le respect de l’environnement. Depuis quelques années, différentes mentions “green” fleurissent sur nos tubes de crèmes : mais sont-elles seulement là pour nous donner bonne conscience, où prouvent-elles vraiment que les industriels font des efforts pour proposer des produits vertueux et éco-friendly ? Protéger notre peau, tout en protégeant les océans, est-ce possible ? Voici quelques pistes de réflexion !

 

L’impact des crèmes solaires sur l’environnement en quelques chiffres

Premier chiffre important et impressionnant : 25 000 tonnes de crème solaire seraient déversées chaque année dans les océans du monde entier. Soit 0,8 litre de crème solaire déversé chaque seconde dans l’eau ! Les coraux en absorbent quant à eux 4 000 tonnes par an, ce qui provoque leur blanchissement puis leur mort.

10% des coraux marins sont menacés par la crème solaire : cela à un impact puissant sur toutes les autres espèces marines qui dépendent d’eux. La cause ? Les produits chimiques que contiennent ces crèmes solaires : parabens, oxybenzones ou encore silicones, en tête et pour ne citer qu’eux. Et ce qui n’est pas bon pour l’environnement, ne l’est pas non plus pour notre peau !

 

Les marques tentées par le greenwashing

Depuis quelques années, on voit de plus en plus de crèmes solaires qui se disent respectueuses de l’environnement marin. Labels maison, mentions green, logos “ocean friendly”, il est difficile de s’y retrouver !

Mais est-ce possible: une solution solaire garantie sans impact sur l’environnement ? Et bien non, cela n’existe pas. Toutes les crèmes solaires, même les plus bio et naturelles ont un impact sur les milieux marins. Elles utilisent toutes des micro-particules qui s’infiltrent partout, et à force abîment forcément les espèces marines.

Beaucoup de marques ont recours au “greenwashing” pour verdir leur image et surfer sur cette vague verte. Mais attention, ces labels ou mentions ne sont souvent que des outils marketing pour nous faire continuer à consommer des produits pas vraiment eco-friendly.

 

Les bons gestes à adopter

La première chose à faire est de bannir les crèmes qui utilisent de l’oxybenzone et de l’octinoxate : ces deux substances chimiques ont été mises en cause scientifiquement dans le phénomène de blanchissement des coraux. En 2018, Hawaï a été le premier Etat à signer une loi visant à interdire ce type de protections solaires. Elle sera mise en vigueur à partir du 1er janvier 2021. Du côté consommateur, on peut dès maintenant les rayer de nos listes de courses !

L’UFC Que Choisir préconise aussi de faire confiance au label Nordic Swan : il certifie que les formules des crèmes labellisées ne présentent pas d’écotoxicité pour les organismes marins.

Sinon, soyez innovants en testant d’autres alternatives, comme les combinaisons de bain anti-UV qui ne sont plus réservées qu’aux enfants et qui sont disponibles dans tous les magasins sportifs !

 

Plus

d'articles

22 octobre 2024

Nous avons eu la chance d’interviewer Skander Ben Cheikh, ancien étudiant en Mastère de l’ESI Business School sur le campus […]

4 octobre 2024

Bien avant le commerce équitable, le vélo et la protection de la couche d’ozone, les animaux disposent d’une journée mondiale […]

2 octobre 2024

Le phénomène « Kaizen » 1 an pour gravir l’Everest, une montagne de 8 849 mètres, un documentaire de 2h30 […]

23 septembre 2024

Retrouver l’interview d’Isaac Cosnard, étudiant en Bachelor 3 à l’ESI Business School dans le programme E-learning qui est venu nous […]

13 septembre 2024

Les animaux et le réchauffement climatique ne font pas bon ménage. En France, l’Union internationale pour la conservation de la […]

3 septembre 2024

L’urgence climatique est une réalité que l’on ne peut plus ignorer. Face à ce défi mondial, des innovations écologiques voient […]