2 novembre 2020

Hassan, Co-fondateur de Ubique après l’ESI Business School

Après avoir obtenu brillamment son diplôme de Mastère Green, Social & Digital Management de l’ESI Business School en 2018 , Hassan, s’est lancé dans l’entrepreneuriat social pour avoir un réel impact sur la société d’aujourd’hui. Il est aujourd’hui co-fondateur de UBIQUE, une solution innovante et sociale, qui transforme la rééducation en jeux pour les enfants atteints d’une paralysie cérebrale.

Peux-tu te présenter ?

Bonjour, je m’appelle Hassan Lahlou, je suis diplômé de l’ESI Business School où j’ai effectué en 2018 mon Mastère Green Social et Digital Management. Je suis fier d’avoir lancé ma propre boîte d’entrepreneuriat social UBIQUE, en même temps que ma dernière année à l’ESI.

Pourquoi t’es-tu tourné vers une école 100 % Green et Social ?

Au départ, j’ai commencé par une école d’Ingénieur. À la fin de ma formation, je me suis rendu compte que c’était beaucoup trop technique pour moi et que j’avais besoin de me former sur des thématiques un peu plus marketing, commerciales et business. J’ai ensuite fait un Master en Stratégie à l’ESSEC, mais à la fin de cette formation, j’ai décidé de sortir de la branche du conseil, pour me consacrer entièrement à ce que je souhaitais réellement faire : avoir un impact positif sur la société d’aujourd’hui.

C’est alors que j’ai rencontré Ali – mon associé aujourd’hui – qui était sur un projet d’entrepreneuriat social. Je suis, en parallèle, tombé sur l’ESI Business School, une des rares écoles qui proposait un programme social avec du marketing et du digital à la fois. J’ai trouvé cela très pertinent et innovant ! J’ai alors intégré l’ESI Business School en formation e-learning. Cela a été très bénéfique pour moi, car ça m’a permis de travailler à la fois sur mon projet entrepreneurial et de me former à de nouvelles choses.

Qu’est-ce que tu retiens le plus de ta formation ?

C’était assez insolite pour moi car je n’avais jamais fait de cours en rapport avec le Green et le Social. Ce qui m’a particulièrement marqué à l’ESI, c’est un cours en particulier avec un professeur très dévoué. Il nous a appris à réaliser des diagnostics territoriaux et ensuite à répondre à certaines problématiques territoriales. Ce professeur était tellement engagé dans ce qu’il voulait nous transmettre que ça m’a beaucoup marqué.

Que fais-tu aujourd’hui ?

Je me suis lancé dans l’entrepreneuriat social en même temps que ma formation à l’ESI Business School, et nous avons développé, mon associé et moi-même : UBIQUE. Ubique est une solution innovante qui permet aux enfants avec un handicap moteur de faire leur rééducation motrice à domicile ou chez un spécialiste, tout en s’amusant. Grâce à un bracelet connecté ainsi qu’une application de jeux, l’enfant peut stimuler ses zones à rééduquer.

Nous avons démarré ce projet fin 2018, et aujourd’hui nous sommes présents dans une douzaine de pays, et nous travaillons avec des professionnels de santé, des centres de rééducation et des particuliers. D’ailleurs, en cette période de crise sanitaire, nous aidons les thérapeutes à continuer leurs séances à distance avec leurs patients.

Quel est l’aspect social de ton projet entrepreneurial ?

Je pense que nous répondons aujourd’hui à une problématique bien précise. Il y a plus d’un milliard de personnes dans le monde qui ont un handicap moteur et qui doivent suivre des séances de rééducation, qui s’avèrent parfois répétitives, douloureuses et parfois même coûteuses.

Notre objectif est donc de leur apporter une solution qui, d’une part va leur permettre de pratiquer leur rééducation, et d’autre part, qui va leur permettre de le faire d’une façon ludique et innovante. Notre objectif est de transformer la rééducation fonctionnelle en un moment amusant pour leur permettre d’être (un peu) plus heureux dans leur quotidien. Voilà comment nous espérons avoir un impact social. 

Quelles sont tes missions au sein de l’entreprise ?

J’ai de nombreuses missions au sein de mon entreprise. D’une part mon objectif est de promouvoir la marque Ubique, et de transmettre des valeurs d’évolution et de progrès.

Mon objectif est également commercial, c’est-à-dire que je m’occupe de vendre cette solution à des professionnels ou à des particuliers. Je m’occupe également du développement financier et de tous les aspects économiques de l’entreprise.

Aurais-tu un conseil à donner aux étudiants actuels de l’ESI qui souhaitent se lancer dans l’entrepreunariat ?

Dans un premier temps s’ils ont fait le choix d’intégrer l’ESI Business School, c’est qu’ils sont intéressés soit par le Green, soit par le social, ou bien les deux. Pour moi cela reste néanmoins deux choses différentes et qui me touchent de manière différente.

Sur la partie sociale, le conseil que je leur donnerai, c’est que s’ils souhaitent œuvrer socialement dans la société dans laquelle ils vivent, qu’ils foncent ! S’ils ont déjà des idées de projets et qu’elles n’existent pas encore, il faudrait qu’ils y croient et qu’ils se donnent les moyens de les réaliser. Il faut y croire être persévérant et ne pas avoir peur de se lancer.

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