6 novembre 2020
Mois sans tabac : une alternative écoresponsable pour arrêter de fumer
Depuis 2016, la France rejoint le mouvement du Mois Sans Tabac chaque mois de novembre. Assurance-Maladie, Santé publique France, ministère de la Santé, tous les organismes publics se mobilisent dans l’optique d’inciter le plus de monde à arrêter de fumer. Portés par cet élan collectif, les habitués de la cigarette profitent de cette occasion pour s’initier à une nouvelle vie sans tabagisme.
En moyenne, plus de 200 000 Français y participent massivement, un nombre qu’on espère bien faire croitre cette année. L’ESI compte bien faire quelque chose pour mobiliser plus de personnes en raison des intérêts que porte ce projet pour le développement durable.
Une alternative efficace qui porte ses fruits
Les dernières semaines d’octobre, les messages d’encouragement d’arrêt au tabac sont diffusés un peu partout à la télévision, la radio, sur les panneaux d’affiches publics, les réseaux sociaux et les différents sites web. Ces mouvements de sensibilisation ont pour but de promouvoir le mois sans tabac qui a lieu tous les mois de novembre de chaque année.
L’édition 2020 insiste plus sur les témoignages des anciens fumeurs ayant réussi leur défi d’arrêter le tabagisme. Depuis sa première réalisation en France, le challenge collectif semble fonctionner. En effet, dès la première année de participation, Santé Publique France affirme qu’environ 16 % des fumeurs de l’époque ont voulu arrêter la cigarette. 18 % d’entre eux y sont parvenus grâce à ce mouvement bénéfique pour l’écologie et pour la santé.
Encourager les fumeurs dans la lutte contre le tabagisme
La majorité des fumeurs envisagent d’arrêter de fumer tôt ou tard, mais au final, ils n’osent pas franchir le pas. Le #MoisSansTabac leur montre qu’ils peuvent sortir de cette addiction avec un peu de volonté et en optant pour la bonne initiative. Au moins, ceux qui font une rechute en fin du mois de novembre comprendront qu’ils y sont déjà parvenus une fois et peuvent aller jusqu’au bout durant les mois qui suivent.
Le challenge collectif écoresponsable s’inscrit dans le cadre d’un programme national. Néanmoins, il reste encore un long chemin à faire étant donné qu’en 2019, plus de 30 % des Français âgés de 18 à 75 ans déclarent fumer dont 24 % quotidiennement. Une simple comparaison avec le Royaume-Uni nous permet de constater une différence majeure de 15 %, soit la moitié des fumeurs en France.
Mois Sans Tabac : inscription et infos sur le kit anti-tabac
Différentes options sont disponibles pour s’inscrire au #MoisSansTabac. Dans un premier temps, vous pouvez le faire via la plateforme en ligne Tabac-info-service.fr. Si vous êtes à la recherche d’un meilleur rapprochement, il vaut mieux appeler le 3989 de 8h à 20h tous les jours hormis le dimanche. Le service est gratuit, mais un coût peut s’appliquer à votre appel.
À l’issue de votre inscription, vous pouvez commander un kit anti-tabac, recourir au programme de soutien via e-mails ou via l’application d’e-coaching mis au point par Tabac-Info-Service. Vous pouvez également discuter directement avec un tabacologue et voir quelle méthode correspond au mieux à votre profil de fumeur.
Kit anti-tabac : que contient-il ?
En 2020, le kit anti-tabac prend l’aspect d’un programme pour vous aider à arrêter de fumer. Vous aurez droit à 40 jours de coaching, dont 10 jours pour une préparation mentale et physique et 30 jours pour accompagnement.
Arrêtons de fumer pour le bien de l’environnement
À l’occasion du mois sans tabac 2020, l’ESI Business School met le point sur les effets néfastes que provoque le tabagisme sur l’environnement. À titre indicatif, fumer tue environ 7 millions de fumeurs par an et engendre des traitements médicaux coûteux qui atteignent la barre des 1400 milliards $.
Fumer pollue l’environnement
C’est un fait, fumer pollue l’environnement et nuit au développement durable. En effet, sur 15 milliards de cigarettes vendues à l’échelle mondiale, 10 milliards finissent en déchet dans la nature. Dans les grandes villes, les mégots de cigarettes représentent jusqu’à 40 % des déchets ménagers. Or, ils sont loin d’être biodégradables.
À part les mégots, fumer a aussi des séquelles indirectes sur la nature dans un sens où la culture du tabac représente la cause majoritaire de la déforestation dans de nombreux pays, à ne citer que le Malawi. Sans oublier le fait que sa production nécessite le recours aux désherbants et pesticides. Et une fois le tabac produit, il faudra encore le sécher par combustion et couper des arbres pour faire des papiers à cigarette.
Une production importante de gaz à effet de serre
En plus des conséquences directes sur l’environnement, l’industrie du tabac est aussi à l’origine de l’émission de plus de gaz à effet de serre dans la nature. En effet, le transport des cigarettes produites dans les usines incite massivement à cette production néfaste. À titre indicatif, plus de 8 millions en tonnes de CO2 sont dégagés par an.
Aussi, le fait de fumer en soi produit des fumées polluantes aux alentours. Jusqu’en fin de l’année, un fumeur repartit une quantité considérable de substances cancérogènes dans son milieu, une raison de plus pour participer au #MoisSansTabac.