22 avril 2021

Une deuxième forêt primaire va voir le jour sur le continent européen

Ce projet exemplaire pour l’environnement mené par un botaniste français, Francis Hallé, semblait être une utopie il y a peu. Mais après le confinement, et l’envie de ralentir les choses et de changer nos modes de vie, l’idée a germé et séduit de plus en plus d’acteurs au quotidien ! Son initiative, qui a été saluée et encouragée par l’Union Européenne, et qui rentre parfaitement dans l’objectif du Pacte Vert Européen – qui instaure la protection de 30% des terres d’ici à 2030 – devrait voir le jour dans les prochaines années. Un bonne nouvelle en cette Journée Internationale de la Terre !

Qu’est-ce qu’une forêt primaire ?

Une forêt primaire est une forêt vierge, qui est restée identique au fil des siècles, et qui n’a jamais subi la marque de l’Homme. Ainsi, une forêt primaire n’a jamais été exploitée, fragmentée ou défrichée, elle est restée résolument intacte. Ces milliers d’hectares de forêt se développent ainsi de façon totalement naturelle, et permettent d’être un formidable réservoir de vie – faune et flore qui s’y développent notamment en parfaite harmonie.

Ces forêts sont extrêmement précieuses, ce sont des écosystèmes immensément riches de biodiversité, qui peuvent nous en apprendre beaucoup dans de nombreux domaines de la biologie.

Les forêts primaires sont rares mais il en existe encore quelques-unes dans le monde : au Brésil, Pérou ou encore en République Démocratique du Congo. En Europe, il n’en subsiste plus qu’une en Pologne, la forêt Bialowieza, qui s’étend sur 140 000 hectares. Une véritable réserve qui n’abrite pas moins de 20 000 espèces d’animaux différentes.

Qui est Francis Hallé ?

Célèbre botaniste français, spécialisé dans les plantes tropicales, Francis Hallé est notamment connu pour ses expéditions sur le “radeaux des cimes”, des plateformes légères grâce auxquelles il a exploré la canopée des forêts tropicales. Auteur de l’ouvrage “Plaidoyer pour l’arbre”, cet octogénaire a lancé ce projet de forêt primaire dans l’ouest européen il y a un an. Il souhaite, avec cette initiative, contribuer à la renaissance de nombreuses espèces, tout en absorbant une grande quantité de dioxyde de carbone. Un projet qu’il souhaite intergénérationnel. En effet la mise en place d’une telle entreprise se fera au fil des années, et des siècles : il précise qu’il faut 1000 ans pour partir d’un sol nu !

A la recherche du meilleur emplacement

Si le projet rencontre un nouvel enthousiasme en ce début d’année 2021, face à l’urgence climatique qui nous guette, le lieu pour implanter cette nouvelle forêt primaire n’est pas encore décidée. Des sites entre la France et la Suisse ou la France et l’Allemagne ont été visité : il faut 60 000 à 70 000 hectares, pour implanter une forêt de plaine. Un site internet a été lancé pour adhérer au projet : de nombreux signataires ont déjà pris part à l’aventure – Forest Art Project, Association pour la Protection des Animaux Sauvages ou encore de nombreux scientifiques, car le projet est à la fois écologique et très important pour la science. Si les humains pourront la visiter – avec le plus grand respect – cette forêt sera gérée sans l’intervention de l’Homme. Un grand dispositif de surveillance sera mis en place pour protéger ce lieu sanctuaire. Enfin, ce projet replace notre rapport au temps, et nous oblige à ralentir : il implique plusieurs générations, et permet de se projeter dans l’avenir en laissant un cadeau aux générations futures.

L’ESI Business School continue son engagement en plantant un 1 arbre par diplômé

La promotion 2020 a récemment été diplômée. Pour récompenser chacun de ses anciens étudiants, l’ESI Business School leur a offert un cadeau peu commun : un arbre a été planté pour chaque diplôme obtenu ! Une forêt GEMA a donc vu le jour en ce début d’année 2021 au cœur de la Corrèze, à Sarran. Chaque diplômé peut suivre en temps réel la pousse de son arbre, un Douglas, obtenir une carte avec son emplacement précis et connaître la quantité de CO2 qu’il a permis d’absorber. Un Douglas absorbe entre 10 et 50 kilos de CO2 par an !

Si un jour cet arbre vient à être utilisé pour en faire du bois d’exploitation durable, l’ensemble des bénéfices reviendra au diplômé !

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