16 septembre 2021
C’est la journée internationale de la protection de la couche d’ozone !
Source de la vie, le soleil tient une place importante dans l’épanouissement de la vie sur terre. Pourtant, ses rayons, considérés comme nocifs pour notre santé peuvent conduire à des désordres importants. Outre les maladies, le réchauffement climatique est bien responsable de nombreux événements choquants et terrorisants sur la planète.
Pendant des années, la couche d’ozone agit comme une barrière protectrice qui filtre les rayons du soleil et contribue à la création d’une atmosphère propice à la vie humaine. Cependant, une grande partie de cette couche s’est détériorée avec les émissions massives de gaz à effet de serre.
La journée mondiale de la protection de la couche d’ozone se présente à ce point comme une journée de sensibilisation à la préservation de cette couche si précieuse.
16 Septembre, une journée dédiée à la préservation de la couche d’ozone
La couche d’ozone se trouve à près de 25 km de la surface de la Terre et joue le rôle de barrière de protection contre les rayons ultra-violets. Suite à la création et à la commercialisation de nombreux appareils et éléments indispensables qui contiennent des produits chimiques, elle s’est rapidement affinée en l’espace de quelques décennies. En effet, ces produits souvent utilisés dans l’industrie pour la conception des appareils électroménagers, des climatiseurs et des réfrigérateurs contiennent des atomes de carbone reliés à des atomes d’halogènes. Et les halocarbures possèdent un PAO ou Potentiel d’Appauvrissement de l’Ozone élevé.
Produits en grande quantité, les halocarbures ont de lourdes impactes sur les caractères physiques de la couche d’ozone. À tel point que dans les années 1970, quelques scientifiques et chercheurs ont constaté une brèche énorme dans cette barrière de gaz protectrice. Et depuis, les conséquences sur terre se font de plus en plus ressentir : apparition d’un cinquième océan, désordres climatiques, renversement de nombreux écosystèmes, conséquences sur la biodiversité, cancers de peau…
À l’échelle mondiale, les gouvernements ont alors décidé en 1985 de mettre en place une convention pour protéger la couche d’ozone : la Convention de Vienne. En 1987, ils signent le protocole de Montréal. En décembre 1994, l’ONU pense à l’instauration d’une journée dédiée à la protection de l’ozone : le 16 septembre, une date en rappelle à la signature du protocole.
Zoom sur la Convention de Vienne et le Protocole de Montréal
Adoptée en 1985, la Convention de Vienne met en lueur quelques mesures strictes pour préserver l’état actuel de la couche d’ozone et favoriser la reconstitution de ses parties endommagées. Le 22 septembre 1988, ses lignes directrices entrent en vigueur à travers l’Europe et peu à peu dans le monde. En 2009, elle devient même la première convention internationale ratifiée.
Cette fameuse convention dérive sur la mise en place du protocole de Montréal en 1987 qui se structure autour de plusieurs axes de réflexion. Le protocole fait notamment le point sur la nature dangereuse de plus de 100 produits chimiques souvent utilisés dans différents secteurs industriels. Progressive, sa mise en place s’est réalisée au fil des années à la base de calendriers précis.
Dans un premier temps, le Protocole de Montréal vise la suppression des produits chimiques à fort niveau de PAO comme les halons et les CFC en l’espace d’une vingtaine d’années. Cet objectif fut présenté en 1992 et arrivera à ses fins vers 2030-2040 dans les pays développés et en voie de développement. D’ici là, le nombre de zones protégées augmentera probablement de 30 %, un enjeu majeur à la préservation de la biodiversité.
Notons toutefois que le Protocole précise des mesures atténuées concernant les éléments qui assurent des besoins essentiels tels que les MDI ou Inhalateurs-Doseurs. Ces derniers s’utilisent dans le traitement des problèmes respiratoires, des systèmes à extinction d’incendie et dans le domaine sous-marin.
Amendement de Kigali, un soutien majeur à la protection de l’ozone
Le 15 octobre 2016, tous les états ayant signé le Protocole de Montréal se réunissent à Kigali, ville rwandaise pour célébrer le 28e sommet en faveur de la préservation de la couche d’ozone. Comme ordre du jour, ils aboutissent à un accord universel dans lequel chacun d’entre eux s’engage à mettre fin à l’utilisation et à l’exploitation des hydrofluorocarbures, responsables de la destruction de cette couche de gaz qui nous protège du rayonnement solaire.
16 Septembre 2021, 35 ans de lutte pour la préservation de la couche d’ozone
Le 16 septembre 2021, nous allons célébrer 35 ans de lutte pour la protection de la couche d’ozone. Ce sera bien une occasion de se remémorer les lignes directrices de la Convention de Vienne, le Protocole de Montréal et l’amendement de Kigali, mis en vigueur en 2019.
La journée internationale de la protection de la couche d’ozone nous invite à réfléchir sur les conséquences de nos actes et de nos choix d’appareils sur l’environnement et le sort de l’humanité. À l’occasion, l’ESI Business School se mobilise pour soutenir cette honorable cause.
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