27 juillet 2021
RSE : comment l’intégrer au sein d’une entreprise ?
La RSE ou la Responsabilité Sociétale des Entreprises fait référence à l’implication d’une entreprise, d’une société ou d’une association dans des démarches favorables au développement durable. Cet engagement se matérialise par la mise en place de plusieurs actions qui vont non seulement satisfaire des enjeux environnementaux, mais aussi des enjeux sociaux et culturels. Mais quels réels avantages espérer de cette alternative?? Et comment mettre en place une politique RSE au sein d’une structure. L’ESI Business School revient sur le sujet pour mieux vous éclaircir.
Rapport RSE, une obligation en France
En France, les obligations légales imposent aux entreprises d’indiquer les conséquences environnementales et sociales de leurs activités dans chacun de leur rapport annuel. Cette obligation s’inscrit dans le cadre de la mise en place de la loi Grenelle 2 et des NRE (Nouvelles Régulations économiques).
La rédaction du rapport RSE contribue à la considération du développement durable en entreprise. Depuis 2010, la norme ISO 26000 propose des lignes directrices pour une bonne responsabilité civile et sociétaire. Cette norme s’enroule principalement autour de 7 axes majoritaires, à savoir :
- La bonne gouvernance : structuration des plans de développement, identification des responsables, chefs de projet…
- Les droits de l’homme : s’assurer que ses activités respectent les droits des employés en tant qu’humain.
- Les conditions de travail : renouveler les conditions de travail pour inciter à l’égalité et au dialogue social.
- Les bonnes mœurs quant à la pratique des activités : faire le point sur le respect de la concurrence, propriété intellectuelle, droit d’auteur et responsabilité fiscale.
- La responsabilité environnementale : faire une analyse des effets de ses activités sur l’environnement et la société.
- Les responsabilités envers les consommateurs : prioriser la protection des consommateurs en insistant sur l’obligation à l’information et les politiques de transparence.
- Le développement local : d’une certaine façon, l’entreprise doit contribuer au développement local de la région dans laquelle elle se trouve.
Les avantages de la démarche RSE
En plus de respect des réglementations, la mise en place d’une démarche RSE propose de nombreux avantages pour une structure donnée. Elle permet notamment de mettre en évidence les problématiques actuelles de l’environnement et de développer ensuite des solutions adaptées pour résoudre ces problèmes et enjeux. Elle place également les différentes parties prenantes affilées à la structure au cœur même de ses stratégies de développement : personnels, actionnaires, clients, fournisseurs, collaborateurs…
Au sein de l’entreprise ou de la société, la Responsabilité Sociétale des Entreprises intervient pour mieux engager son équipe dans des travaux acharnés et qui répondent aux normes du marché actuel. Ceci incite à une augmentation de la valeur ajoutée de ses produits et services et d’une meilleure motivation collective. Voilà donc un bon moyen de cultiver une idéologie favorable au développement durable au sein de la structure.
Comment mettre en place une démarche RSE ?
La mise en place d’une démarche RSE se fait sur plusieurs étapes. Tout d’abord, il est important de faire un état des lieux selon le secteur d’activité. En effet, les pratiques environnementales à mettre en place devront en partie dépendre des enjeux spécifiques de l’entité en fonction de la nature de ses activités. Certaines entreprises dépensent par exemple plus de carburant que d’autres et doivent donc anticiper de plus en plus les impacts de leurs actions sur l’environnement.
Identifier les bonnes actions à entreprendre
Une fois le bilan de l’état des lieux réalisé, la prochaine étape consiste à identifier les bonnes actions à entreprendre afin de résoudre les enjeux sociaux et environnementaux actuels. Cette étape permet d’orienter l’ensemble de son équipe autour de plusieurs projets en commun en faveur du développement durable.
Ces actions peuvent tout aussi bien s’articuler autour des produits, services que la structuration interne de l’entreprise. Elles tiennent généralement compte des moyens financiers, matériels et humains.
Mettre en place ces nouvelles actions
La prochaine étape à franchir consiste à mettre en place ces nouvelles actions identifiées. Et en raison de la complexité du processus, il convient de mettre un responsable RSE à la tâche. Méthodique, il se chargera alors de tous les aspects techniques quant à la faisabilité du projet durable et s’occupera de la hiérarchisation de l’ensemble des actions à entreprendre.
Mesurer les impacts des actions entreprises
Les actions à mettre en place doivent avoir pour finalité des impacts réels sur l’environnement et la société. Par conséquent, il est important de mesurer ces impacts au stade de la mise en place d’une démarche RSE.
Pour ce faire, vous pouvez vous servir de nombreux indicateurs environnementaux, sociaux et sociétaires. Voici une liste non exhaustive des principaux éléments identifiables :
- Baisser la consommation énergétique,
- Favoriser la politique du «?zéro déchet?»,
- Optimiser l’organisation générale du travail,
- Améliorer l’hygiène et la sécurité des travailleurs,
- Développer des conditions égalitaires,
- Inciter au développement local…
À l’issue de ces étapes, vous pouvez enfin rédiger votre rapport RSE et mettre en place la démarche au sein de la structure. Découvrez de plus amples informations à ce sujet en suivant nos parcours dédiés au RSE chez l’ESI Business School.