13 février 2020

Le share-living : une solution écolo qui séduit

Vivre en communauté a toujours été une idée qui existe dans les différentes sociétés et époques qu’a traversé l’humanité. Pourtant, ces dernières années, le concept de partage des espaces revient en force, et prend un sens tout à fait intéressant. Il est poussé notamment par deux critères fondamentaux : celui du coût des espaces, et celui de l’empreinte écologique. Le share-living, est donc une alternative au logement habituel, le fameux chacun chez soi. Dans le share-living, on pousse les murs et on se retrouve à vivre avec les autres, en partageant les parties communes par exemple : cuisine, jardin, salle de bain… C’est aussi une manière de se réapproprier les espaces : on sait comme il est difficile en ville aujourd’hui de trouver des appartements spacieux et abordables. Avec ce concept de share-living, on diminue les coûts d’accès à la propriété ou à la location ! De nombreux avantages donc, et une démarche qui constitue une approche plus écologique et sociale du logement. C’est forcément un sujet qui nous intéresse à l’ESI !

Le Share-living : un foyer durable.

L’objectif premier du Share living est de réduire les coûts liés au logement : on pense donc aux espaces, aux objets, aux loyers, qui diminuent avec cette solution de vivre en semie-communauté. Car chacun garde une certaine intimité, avec sa pièce à vivre personnelle ou encore sa chambre. Seules les pièces de vie sont partagées : dans le share-living, on mutualise la cuisine et la salle de bain par exemple.

Deux points de dépenses certaines dans un appartement : consommation d’eau et d’électricité individuelle, sans parler des ustensiles et objets divers, ainsi que des déchets générés dans les deux espaces. Dans le share-living, on réduit son empreinte écologique : une seule machine à laver pour plusieurs familles, un seul frigidaire, etc… On pense consommation raisonnée, recyclage et valorisation des déchets, achats en vrac et en grande quantité : autant de nouveaux gestes qui permettent de faire des économies au quotidien, et de se rapprocher petit à petit d’un mode de vie plus écologique et durable. Car en toile de fond du share-living, on retrouve l’idée de  consommer moins, et de posséder moins de choses : arrêter de dépenser sans compter, et se concentrer sur l’essentiel, sans artifices. Donc de réduire son empreinte écologique au quotidien, et d’inscrire son mode de vie dans une démarche de développement durable.

Le Share-living : un projet participatif face à l’urgence écologique.

Dans les années 70, aux Etats-Unis, une contre culture se fait entendre : celle de la déconsommation, et du partage des biens. C’est sur ces fondements que se base aujourd’hui le share-living : revenir à un société plus horizontale, plus engagée dans ce qu’elle produit, plus consciente de ce qui l’entoure, et qui agit dans le respect de la nature en devenant plus écologique.

Le share-living demande des sacrifices certes, mais il fait partie de ces nouvelles “ecocités”, et c’est un modèle possible pour vivre autrement, dans le respect de l’environnement. De plus, le share-living permet à ceux qui s’engagent, de prendre réellement en main leur habitat : choix du terrain, valorisation de l’espace, débats sur la gestion de l’habitat, etc… La responsabilité et l’avis de chacun sont en jeu ! Et participer au débat permet de s’impliquer et de choisir les meilleures options et solutions pour vivre dans un cadre de vie agréable et durable.

Le Share-living : renouer du lien.

C’est l’un des grands maux de notre époque, et il a tendance à s’accentuer avec l’avènement de la technologie omniprésente : la solitude est bien présente dans nos sociétés, et de nombreuses personnes en souffrent au quotidien. Nos modes de vie ne favorisent plus les interactions entre humains : tout se passe par le biais d’écran, certains métiers de contact sont remplacés par des machines – par exemple un.e caissier.ère -, et cela sera de plus en plus vrai dans les années futures.

Pour parer à cet isolement, le share-living semble une solution très efficace ! Vivre en communauté permet d’être entouré de gens bienveillants, qui partagent les mêmes envies, valeurs, et vision de la vie que vous. Déjà, cela apporte du réconfort ! Ensuite, le share-living est un moyen de mettre en commun des choses entre personnes : chacun peut apporter ses compétences pour le bon fonctionnement de la communauté. Vous êtes un pro des petites réparations dans la maison, mais vous êtes nul en technologies ? Dans un share-living vous allez pouvoir mettre en commun vos savoirs-faire et vous apporter du soutien, et des coups de main ! Cette vie en communauté permet aussi d’apprendre réellement à vivre avec les autres : apprendre le respect de l’intimité de chacun, le respect de la parole quand quelqu’un s’exprime, apprendre à écouter aussi, à aider à sa mesure, à communiquer pour désamorcer les tensions… autant de choses qu’on a tendance à oublier aujourd’hui, car notre société est trop centrée sur l’individualité !

Face aux enjeux du vieillissement de la population :

En 2050, le nombre de personnes de plus de 80 ans aura triplé. L’enjeu est de taille, et le share-living semble être encore une fois une des réponses appropriées à ce défi. Le principe est simple : construire des espaces de vie modulables, polyvalents, qui s’adaptent aux mobilités de chacun. Des lieux de vie qui permettent le contact et l’échange, mais qui assurent aussi  l’intimité de chaque personne : une structure pensée intelligemment avec à la fois des espaces communs et des espaces privés. Ainsi, les personnes âgées peuvent vivre avec des actifs, et non plu de manière isolée ou dans une maison spécialisée de retraite.

De nombreuses associations, comme Ensemble 2 Générations, propose de mettre en relation des seniors non dépendants avec des étudiants à la recherche de logement. Le but de toutes ces associations est de créer un lien profond entre les deux générations. Le share-living, c’est du donnant-donnant et donc du gagnant -gagnant !

L’idée du share-living est une solution écologique et durable, qui s’inscrit dans une démarche responsable de plus en plus prisée par un grand nombre de gens, soucieux des enjeux écologiques qui nous font face. Ainsi, on retrouve un peu partout dans le monde des structures de vie en communauté sur le modèle du share-living : Montreuil, Londres, San-Francisco, la liste est longue !

Vous aussi, prenez conscience des enjeux écologiques et sociaux d’aujourd’hui, et préparez vous au mieux à les affronter en suivant l’une de nos formations professionnalisantes à l‘ESI Business School : afin de vous préparer au mieux à un métier utile qui fera la différence.

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